Dans ses derniers jours, le prophète appela les partisans (Al-Ansar) à venir chez lui pour leur dire des recommandations. Il a voulu que ces recommandations soient connues par tout le monde sans exception et c'était évident quand les générations les transmettaient siècle après siècle.
Avant qu'il aborde l'axe principal pour le quel il mobilisa les partisans, il leur cita certaines de leurs vertus : vous avez bien gardé le droit du voisinage et vous étiez les meilleurs partisans. Vous dépensez vos argents pour le bien et pour aider les musulmans. Qu'Allah vous rétribue la meilleure rétribution. Mais il vous reste une dernière vertu qui résume bien vos œuvres.
Qui est cette vertu ?. D'une même voix, ils répondirent et c'est la dernière fois qu'ils assistaient chez le prophète.
La porte violée
Puis, le prophète leur parla de l'axe qui, si l'on le met dans la balance de la justice divine, égaliserait ou bien surpasserait toutes les valeurs divines. Cet axe était résumé par le prophète comme suivant : Craignez - Allah. Craignez - Allah à propos des gens de ma maison.ils représentent les lumières dans les ténèbres, les origines de la science, les ressources de la sagesse et la demeure des anges. Avec cet accent de supplication, le prophète parla et son cœur porte une douleur. Il voit dans sa fille la victime tuée par un groupe qui ne gardait pas le droit du prophète et qui ne connaissait de l'islam que l'apparence. Selon l'histoire que l'érudit Al-Majlissi , l'auteur du livre les mers des lumières , la rapporta , le prophète poursuivit à recommander jusqu'à le moment où il dit écoutez et ceux qui sont présents , la maison de Fatima représente la mienne et sa porte représente aussi la mienne . Celui qui les viole, viole la sainteté divine.
Loin de relater l'attentat, ce qui nous intéresse maintenant, c'est la raison de son enterrement en pleine nuit et de cacher son tombeau.
Pour quoi son tombeau a été caché ?
Les sources historiques montrent que Fatima, dans les jours de sa maladie, a recommandé que seul son mari qui resta toujours près d'elle, se charge de sa mort, aidé par Assma Bint Omeiss .
Son fils Al-Hussein relate aussi quand la maladie affecta ma mère Fatima, elle recommanda l'imam Ali que l'affaire de sa maladie reste en secret et de ne pas donner l'autorisation à quiconque de la rendre visite.
L'essentiel de la recommandation, c'était de l'enterrer en pleine nuit pour que personne ne sache le lieu du tombeau et cela a été bien précisé par Al-Cheikh Al-Mufid (qu'Allah lui accorde sa miséricorde), dans son livre Al- Ammaly (les espoirs).
La raison de cacher le tombeau
Concernant ce sujet, il est rapporté que quand l'imam Ali a été interrogé à propos de cela, il répondit Fatima était en colère pour des gens .alors, elle ne voulait pas qu'ils assistent au cortège funèbre et c'est interdit que leurs alliées accomplissent la salat du mort sur quiconque de ses fils.
. L'imam Al-Sadiq a pleinement déclaré elle a recommandé que les deux hommes arabisés n'accomplissent pas la salat sur elle.
Message pour les générations
L'écrivain et le chercheur islamique, Akeel Al-HAmdani, nous a montré que le secret derrière de cacher le tombeau reflète des messages adressés aux générations par l'imam Ali. Il a exprimé au site officiel un de ces messages, le gouvernement à cette période- là, a opprimé Al-Zahra, s'est pris à sa maison, l'a horrifiée, a avorté son fœtus, donc l'enterrement en pleine nuit constitue un message de l'oppression subie par elle. Ce groupe gouverneur que l'imam Ali priva d'assister à l'enterrement était condamné de meurtre.
Un autre message, les gouverneurs tyrans avaient la puissance de faire mal à Fatima. Par suite, ils menaçaient d'exhumer le tombeau et c'était à peine se passer si l'imam Ali n'intervenait pas au dernier moment. a –t-il ajouté.
L'essence, le groupe qui n'a pas gardé les recommandations de son prophète et a violé sa sainteté, il ne renonçait pas de faire le mal à sa fille. Ce groupe voyait à cette fille la voix de la vraie conscience qui les accablait toujours. Il n'avait que mettre fin à cette voix.
Vérification par Sylvie Gérard-Fontane