"TOUTES LES RELIGIONS DOIVENT S'INSPIRER DES LEÇONS ET DES CONSEILS DE L’IMAM HUSSEIN (as) ", dixit Okada, homme de Lettres japonais.

2514 2017-05-20

 

Otossomo Okada, littéraire, écrivain et journaliste japonais, expose ici le foisonnement de ses sentiments par des mots et  images descriptives qu'il a utilisés dans son cheminement littéraire, que ce soit le roman ou l’article, qui se nourrit de l’abondance des mots et des expressions tirés de l’environnement dans lequel il vivait à l’époque Al-Huriya Aç-çâniya à Bagdad, la capitale irakienne. Il écrit dans sa langue maternelle et s’exprime aussi en dialecte irakien. En fait, il a écrit trois romans sur la beauté de l’Irak et la délicatesse de son peuple intitulés : Al-Huriya Aç-çâniya, Wâdi Ar-Râfidîne, Bagdad fi A-Mâdiwa Al-Hâdir.

 

 - Qu'est-ce qui définit votre attachement à l’Imam Hussein (as) ?

 

Okada : Depuis que je suis venu en Irak, j’ai entendu parler de l’histoire du martyre de l’Imam Hussein (as) que j’aime et que je respecte beaucoup en vertu de son attitude pour défendre sa religion et sa croyance jusqu’à aller au sacrifice suprême pour lui-même et ses enfants, sa famille et ses compagnons, au nom de l’honneur,  contre l’oppression et la tyrannie. C’est pourquoi tous les musulmans, plutôt toutes les religions doivent s'inspirer des leçons et des enseignements de l’Imam Hussein (as) afin d’anéantir toutes les organisations terroristes. Ceci se réalise en continuant sur le chemin husseinite avec des slogans religieux tels que nous en constatons durant Achoura, et également le pèlerinage du quarantième jour du martyre de l’Imam Hussein (as) à Karbala auquel des millions d’adeptes d’Ahlul-Bayt participent, de l’intérieur aussi bien que de l’extérieur de l’Irak, dans le but de glorifier ce grand homme héroïque, exceptionnel et magnanime, qui sauvala religion islamique.

 

- Quelle est votre impression  sur la littérature irakienne ?

 

Okada : En ce qui concerne la littérature en Irak, elle avance graduellement d’une façon conforme avec l’étape du conflit sécuritaire et des attaques dont l’Irak fait face d’une manière générale. Toutefois, je préfère que les pas à venir soient plus vastes, notamment dans les zones stables relativement. Et je souhaite qu’on organise de nombreuses activités culturelles du fait de la situation dans laquelle nous sommes, qui se distingue du défi et du conflit continuels qui incitent à exploiter toutes les forces littéraires, culturelles, politiques et militaires afin de donner la meilleure et la plus proche image de la réalité irakienne. En fait, je m’intéresse de la réalité de la vie irakienne. Alors, j’ai publié sur de nombreux journaux  et sites électroniques beaucoup d’articles et de romans concernant l’Irak, plus particulièrement sur la culture irakienne et l’Islam en Irak. Et peut-être les plus importants de mes écrits dans ce domaine sont : A l-Huriya Aç-çâniya, Wâdi Ar-Râfidîne, Bagdad fi A-Mâdiwa Al-Hâdir.

 

 - Quelles sont les activités les plus importantes que vous avez effectuées durant les cinq années de votre séjour en Irak ?

 

Okada : Durant mon séjour en Irak, j’ai effectué de nombreuses études et travaux d’écriture par rapport à la culture irakienne, aux éthiques et aux conduites portées par ce peuple de confession musulmane qui est considérée comme la plus belle croyance dans le monde.  Puisque, en réalité, la manière dont les musulmans s’attachent à leur religion consiste à être sur le droit chemin. Après mon retour à Tokyo, j’ai revisité l’Irak plusieurs fois (1990-2000-2012-2015), et cela est dû à l’amour, au respect et à l’importance que j’accorde à la civilisation de la Mésopotamie.

 

- Votre travail consistait-il en quoi dans les autres provinces irakiennes?

 

Okada : J'ai vécu un an et demi dans la ville sainte de Najaf, et j’ai été le Directeur de l’Hôpital général de Najaf. Et je visitais souvent  Karbala où j’apprenais des habitants de cette sainte ville la générosité, l’hospitalité, l’indulgence et leur attachement aux croyances islamiques. En fait, ils sont des hommes de valeur, des héroïques par rapport à leur refus de l’oppression. Et, en comparant la ville de Karbala actuelle à celle de 2003, nous remarquons un grand changement en termes d’infrastructures et de civilisation.

 

- En sachant que le Japon s’intéresse à l’aspect culturel et des croyances, quelle est alors votre impression vis-à-vis de l’Irak ?

 

Okada : Le peuple japonais accorde une grande importance aux affaires irakiennes, notamment  à la religion Islamique qui est considérée comme un élément important parmi les éléments de la continuité de la civilisation de la Mésopotamie, concernant son aspect historique éclatant. Et en ce qui concerne l’Etat japonais, il met l’Irak au premier rang en termes de la culture, de la civilisation, de l’histoire et des croyances religieuses. Et cela est évidente à travers  la Conférence Mondiale Al-Wahid Al-Bahbahani, qui nous a donné davantage de  nouvelles informations importantes à l’égard des pionniers, des Oulémas Chiites, qui ont laissé leurs empreintes indélébiles et intemporelles sur la vie des gens. Et la ville sainte de Karbala jouit d’un aspect historique, religieux et de  civilisation

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